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Channel: Chercheurs de sons
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Les cousines s'embrassent !

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Invité par l'association Originart, le sculpteur sonore Will Menter sera à Arles le samedi 19 septembre lors de l'inauguration de l'exposition "L'Air de Riens", qui rassemble les oeuvres (peintures, dessins, sculptures, installations) de 21 artistes venus de provence et d'ailleurs. Parallèlement à "Kissing Cousins", installation composée d'un mobile suspendu à trois mètres de haut et constitué de neuf plaques d'ardoise mises en mouvement par un petit moteur électrique,  il y présentera pour le vernissage une performance musicale et chorégraphique avec la collaboration de la danseuse Aurore Gruel.

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A écouter, trois courts extraits en relation avec différentes sculptures de Will placées sur un sentier de randonnée sonore dans le Parc Naturel de l'Our. Le premier est extrait de Marimba Alouette, courte improvisation interprétée par Pierre Corbi et Will Menter sur un marimba à 80 lames en chêne, et les deux suivants  sont tirés des Oozlers, nom inventé par Will pour décrire un système sonore de son invention.

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Transe Mécanique

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Nouvel album sur ce blog (à voir en cliquant pas très loin sur la droite), quelques photos (merci Eliane !) prises lors du concert de Pierre Bastien le samedi 29 août lors du festival Gare Aux Oreilles. Malgré des problèmes techniques dûs au mistral qui soufflait fort ce soir là, la magie était au rendez-vous. Tant à regarder (grâce à une webcam judicieusement placée) qu'à entendre, l'univers fascinant de l'inventeur du Mecanium a su envoûter une grande partie des spectateurs transis jusqu'à la fin du set, conclu par deux superbes reprises de "Comme à la radio" et "Watermelon Man".

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Aller simple pour le Sonotrain

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Le Sonotrain, récit sonore de Gérard Nicollet reprend du service après quelques petits ajustements. Il s'arrêtera dans l'Eglise des Frères Prêcheurs en Arles le vendredi 2 octobre à 21h dans le cadre de l'exposition "L'Air de riens" organisée par Originart. A la lecture, Eric Piret et Valérie Colette, de la Compagnie Courant d'Ere, et aux sons, Luc Bouquet, Yannick Lemesle et Gérard Nicollet. Au menu, méli-melophone, objets sonores et disques photosoniques  revisités (merci Jacques).

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Le Refus des cénacles

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Samedi 10 octobre à 17h 30 dans l'Eglise des Frères Prêcheurs en Arles, dans le cadre  de l'exposition "L'Air de Riens", organisée par Originart, auront lieu deux solos, "Le Refus des cénacles" par Luc Bouquet, batterie et percussions, et "Violoneries" par Yannick Lemesle, violon et dispositif électroacoustique, deux musiciens déjà présents le vendredi 2 octobre dernier lors de la représentation de Sonotrain. Rapellons que Yannick Lemesle est par ailleurs l'inventeur du méli-melophone, instrument hybride utilisant certains principes de jeu issus du daxophone d'Hans Reichel et du cristal des Frères Baschet. A propos de la soirée du 2 octobre, un nouvel album intitulé "Sonotrain aux Frères Prêcheurs", rassemblant quelques photos prises ce soir-là par Eliane Vauclare, est à découvrir dans la colonne de droite.

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Bow Gamelan Ensemble

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Aujourd'hui, très peu de personnes se souviennent de ce groupe. Entre sa création en 1983 par Richard Wilson, avec Paul Burwell et Anne Bean, et sa dissolution en 1990, le  Bow Gamelan Ensemble a multiplié les créations en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, au Mexique et au Japon. En adaptant leurs créations à l'environnement et en créant une expérience dynamique utilisant son, lumière et performance, les membres du collectif ont largement dépassé les définitions musicales communes.  Leur nom est né du quartier de l'est de Londres où ils habitaient et travaillaient. Leurs instruments ont été construits principalement à partir de déchets divers : ferraille, verre et moteurs électriques. Leurs performances donnaient lieu à des évènements spectaculaires, très accessibles, souvent drôles,  mêlant costumes et création théâtrale à une approche décomplexée et bruitiste de la musique, très proche dans sa conception et son exécution de ce que Jean Dubuffet appelait la "musique chauve". Cette démarche les a conduit a multiplier les collaborations avec des articificiers, des poètes ou des percussionnistes tel que Z'ev.

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Bifröst

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La famille des arcs musicaux, instruments de musique à cordes de la famille des cordophones que l'on trouve aussi bien dans les cultures les plus archaïques que dans d'inombrables cultures contemporaines (Encyclopedia Universalis),  compte de nombreuses déclinaisons et quelques virtuoses. Parmi ces derniers, la chanteuse Buffy Sainte-Marie qui a largement contribué à populariser cet instrument en l'utilisant pour s'accompagner lors de ses concerts. Pour en savoir plus sur les Mouth Resonated Instruments, vous pouvez visiter le site Mouthmusic.

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L'une des plus récentes variations de l'instrument a été inventée par le musicien Christopher Vila Monasterio, installé à Sainte Cécile du Cayrou en Midi-Pyrénées. Elle présente la particularité de compter quatre cordes alors que la plupart des moutbows ou arcs à bouche (ou plus justement arcs en bouche) n'en comporte qu'une, voire quelquefois deux. Comme pour la guimbarde, c'est la bouche qui sert de caisse de résonance tandis qu'on frappe les cordes avec une baguette. On peut aussi en jouer de plein d'autres façons... Toutes les cordes de l'instrument sont accordables, ce qui offre beaucoup de possibilités mélodiques et harmoniques... Il s'agit d'une sorte d'arc composé ou pluriarc, selon la définition qu'en donne la Médiathèque de Bruxelles. Christopher les fabrique à partir de plusieurs essences de bois tels que buis, acacia, bambou, houx. Le nom de l'instrument, Bifröst, c'est dans la mythologie Viking, le pont arc-en-ciel qui relie le monde des hommes au monde des Dieux, la terre au ciel... un pont vers l'absolu. Et la musique jouée sur le Bifröst se révèle en totale harmonie avec la dénomination de l'instrument. Voici comment Christopher en parle :   Le Bifröst et la façon d'en jouer sont nés de l'inspiration qui est venue à moi par vagues successives, comme un courant béni, qui tout à coup nous traverse, nous embrasse, et nous remplit d'infini... ce courant mystérieux et sauvage, peuplé de lumière, qui nous prend par surprise et disparaît subitement, ne laissant derrière lui qu'une immense gratitude.

 

L'Arc

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Pour faire suite à mon post d'hier, quelques musiciens actuels se sont  également intéressés aux possibilités de l'arc musical. Ainsi l'anglais Max Eastley, créateur de sculptures et d'installations sonores, qui commença sa carrière dans les années 70 en enregistrant sur le label d'ambient music de Brian Eno, Obscure. Depuis de nombreuses années, il joue de l'Arc, sorte de violoncelle minimaliste, un instrument monocorde bâti autour d'un corps en bois de près de trois mètres et d'une corde unique. Le ton est modifié en influant sur le bois, il peut aussi racourcir la corde pour changer le ton, puis ensuite ajouter différents effets électroniques. La corde unique de l'instrument est frottée et raclée à l'aide d'un archet. Elle produit des sons sous-marins propices au rêve et à l'imaginaire. Max Eastley a enregistré plusieurs disques en compagnie de David Toop, un des maîtres de l'ambient, dont le célèbre New and Rediscovered Musical Instruments, paru en 1975 sur le label Obscure, dans lequel il joue de l'Hydrophone, du Métallophone, du Centriphone et de l'Elastic Aerophone. Il a aussi enregistré deux albums en 2001 et 2007 avec le duo Spaceheads, trompette, batterie et electroniques, sur Bip Hop, label marseillais spécialisé en electronica, créé par Philippe Petit. A signaler une galerie photo consacrée aux sculptures et installations sonores de Max Eastley dans le n° 291 (mai 2008) de The Wire.

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Tube Mouth Bow Strings

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Nick Didkovsky est guitariste, compositeur et fondateur du groupe d'avant-rock Doctor Nerve. En 2006, il s'est associé au Sirius String Quartet pour interpréter cinq de ses compositions.  Si on ici est bien loin  de l'arc musical évoqué lors de posts précédents, on retrouve néanmoins un procédé analogue d'extension sonore. Les membres du quatuor prolongent vocalement le son de leurs instruments par le biais de talk boxes et  de pédales Harmonizer. Le son produit par l'instrument est envoyé par un tube en plastique placé à l'arrière de la bouche des instrumentistes qui, en prononçant des voyelles et en changeant la forme de leur bouche, modifient effectivement le son des instruments. L'utilisation de pédales permet d'augmenter ou de diminuer le son d'une octave.

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Erno Kiraly

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Les oeuvres écrites par le compositeur et ethnomusicologue yougoslave Erno Kiraly ne devraient pas décevoir les lecteurs de ce blog. Entre composition savante et improvisation, écriture et expérimentation, elles sont très souvent jouées sur des instruments inventés par Kiraly lui-même. En 1974, il crée le le citraphone, un instrument constitué d'une  grande caisse de résonance sur laquelle sont fixées cinq cithares de taille et d’accords différents. Les cithares sont construites de façon que les frets se trouvent placés à un quart de ton les uns des autres sur la touche. L'étendue totale de l’instrument est de cinq octaves. Pour renforcer l'amplitude sonore,  16 capteurs ont été ajoutés, permettant l'intégration de l'instrument dans un orchestre de chambre.

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Puis en 1976, il invente le tablophone, dont voici la description sommaire : une plaque en tôle, légèrement recourbée, de 1 mm d’épaisseur, de dimension de 70 cm x 50 cm, sur sa face gauche il a été fixé différents objets susceptibles de produire des sons tempérés ou non tempérés, sur la face droite une feuille de papier sur laquelle sera tracé le dessin ou l’écriture. Il plusieurs façons de jouer de cet instrument : taper, frotter, pincer, faire vibrer etc.

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"Le but de cette invention est de rendre non seulement visibles mais aussi audibles les lignes du dessin ou de l’écriture, autrement dit le dessinateur-musicien utilise les deux médias au moment de la création." (Erno Kiraly).
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On retrouve ces instruments plus quelques autres, dont le zitherphone, sur "Spectrum", un enregistrement édité par Autobus, le label de Dragibus, distribué en France par Métamkine. Chez Orkhestra, un autre enregistrement intéressant à découvrir, "Phoenix", qui rassemble plusieurs oeuvres composées entre 1960 et 1990.

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Gare au gaffophone !

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Attention, gare aux oreilles ! Le spécialiste des gaffes en tous genres est de retour, armé de son engin sonore à haut risque, le Gaffophone. Il fallait bien qu'un jour je me décide à consacrer un post au plus célèbre instrument de la bande dessinée. C'est André Franquin, créateur de l'immortel Gaston Lagaffe, qui a imaginé et dessiné cet instrument détonnant. Après avoir successivement joué de la guitare électrique modifiée, du trombone à coulisse, de la guitare sèche, du bombardon, mais aussi façonné une multitude d'inventions toutes plus farfelues les unes que les autres, Gaston joue du gaffophone pour la première fois le 9 mars 1967 dans la planche 449 du n°1508 de Spirou. A cette occasion, Fantasio propose de le baptiser Brontosaurophone, en raison de son aspect préhistorique mais c'est finalement le terme de gaffophone qui sera conservé par Gaston, plus conforme aux caractéristiques comportementales récurrentes de son personnage. Pour créer l'instrument, Franquin s'est inspiré d'une harpe africaine qui était exposée au Musée Royal de l'Afrique centrale de Tervuren. Mais, comme Gaston  l'explique à Spirou  : "Je me suis inspiré d'un instrument africain, mais j'ai perfectionné... le principe est simple : une vibration du tonnerre avec une résonance maximum...". C'est la partie rédactionnelle des aventures de Gaston et les illustrations dans le Journal de Spirou qui ont mis progressivement l'instrument sur le devant de la scène, en particulier dans les n°s 1528, 1529, 1530, 1531 et 1600, ainsi que pour quelques mémorables illustrations de couverture. Dans le catalogue accompagnant une récente exposition consacrée au monde d'André Franquin à la Cité des Sciences, voici comment est expliquée la gêne engendrée par l'audition de l'instrument : " Les cordes de son gaffophone vibrent intensément et sa caisse de résonance est particulièrement efficace. Mais la caisse de résonance n’amplifie pas toutes les harmoniques de la même façon : elle participe au façonnage du son final, résultant de la superposition des harmoniques sélectionnées. Une caisse de résonance qui n’amplifie que des harmoniques peu mélodieuses donne à l’instrument un son désagréable à entendre. C’est peut-être là que réside l’origine du son désagréable du gaffophone. Encore une gaffe de son inventeur !". Signalons au passage que pour Gaston Lagaffe, ce n'est pas la seule occasion de faire de la musique puisque, outre les instruments  cités ci-dessus, il joue aussi de la guitare de camping, du violon paralysant, de l'appeau à taupes, et fait également partie de plusieurs ensembles instrumentaux, dont les Moon Module Mecs, les Gnap Gnap Gnap et Les Rois des Sons.

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Devant le succès rencontré auprès des lecteurs, un concours , "Fabriquez un gaffophone", est même organisé et annoncé le 29 février 1968 dans le n°1559 de Spirou. Le jury éclectique compte parmi ses membres Jacques Dutronc, Sheila, Pierre Tchernia, Jean-Pierre Beltoise et Frank Pourcel. A cette occasion de nombreux instruments seront présentés, dont il ne subsiste aujourd'hui dans le meilleur des cas que quelques photographies ou même, pour l'un d'entre eux, un petit film amateur mis récemment en ligne par le neveu d'un des participants, Luc Lebrun. Les noms des gagnants du concours furent donnés dans le n° 1560 : 1er prix : Jacques Simon (Nanterre), 2ème prix : Hermo dal Corso (Marseille), 3ème prix : Yves et Luc Lebrun (Neuilly). Il semblerait qu'il existe également un enregistrement sonore dudit instrument. A quand un hommage au gaffophone par certains musiciens et inventeurs actuels ? En attendant, on peut continuer à se régaler les mirettes et les zygomatiques en dégustant les nombreuses planches dédiées à l'instrument. Et devant l'abondance des illustrations glanées sur le net et ailleurs, j'ai décidé d'ajouter un nouvel album à découvrir dès aujourd'hui.

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Water Drum & Cie

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Après les agapes de fin d'année (déjà bien loin), et histoire de se décrasser les yeux et les oreilles, rien de tel qu'un plongeon en eau fraîche avec ces deux videos (merci Hélène) d'une oeuvre du compositeur et chef d'orchestre chinois Tan Dun, -  célèbre notamment pour les musiques des films "Tigre et dragon" et "Hero" -, dans lesquelles les sons aquatiques tiennent une place de choix.

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Il s'agit de deux extraits du Water Concerto (1998) interprété par le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, dirigé par Tan Dun. On peut y voir David Cossin jouer avec maestria des water drum translucides très inspirés des tambours d'eau africains. Il semble utiliser aussi un Waterphone, l'instrument inventé à la fin des années soixante par l'américain Richard Waters. En complément, une petit film où l'on peut voir et entendre des tambours d'eau joués par le percussionniste Guy Thévenon.

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Vulpestruments

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En attendant la suite de mon post sur Tan Dun, un petit détour par Vulpestruments s'impose. Je ne sais pas quel inventeur se cache derrière ce blog, mais en tout cas, les instruments présentés valent le détour : Bendjo, DulcicaseClampophone (dérivé du Daxophone d'Hans Reichel), et aussi la Steel Rod Box, sorte de sanza construite à partir de matériel chirurgical. Un jour prochain, il faudra que je me décide à dédier un billet à ce petit instrument magique qui traverse toute l'Afrique et qui a aussi inspiré de nombreux chercheurs de sons à travers le monde.

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Le Centre du son

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Je relaie ce message émamant du Centre du Son, qui ne pourra qu'intéresser tous ceux qui  ont, de près ou de loin, une relation avec le son.

 

Bonjour,
Le centre du son après 3 années de réflexions, d’actions et d’expérimentations de terrain, reprend en 2010 son développement et en conséquence crée un Réseau Partenaires des domaines du son (professionnels, organismes et institutions, entreprises) pour valoriser, médiatiser et vulgariser les pratiques, techniques, recherches, expériences et innovations des acteurs des domaines du son, via une lettre d’expériences bimestrielle, un site d’échange et ressources, et des réunions de travail et d’échange par bassin (Grenoble, Paris, Nantes, etc.). Ce dispositif permettra aussi de poursuivre et prolonger les travaux des Etats généraux du son de l'automne 2006.

En trois années Le centre du son a accueilli plus de 11 000 visiteurs et reçu plus de 300 professionnels dans une trentaine de villes et communes, et dans 27 établissements scolaires. Fort de cette assise locale, nous pouvons maintenant conduire les actions (médiation, échange, synergie, expérimentation) dans la transversalité des domaines du son.
Et ainsi à travers le Réseau Partenaires mener à bien les réflexions et propositions nées en 2006.
Nous avons poursuivi nos rencontres et travaux depuis les Etats généraux du son, et nous sommes en mesure avec les membres du Réseau Partenaires, d’envisager et d’engager les actions sur :
l’acoustique des bâtiments, matériaux et pose, initiation
l’audition, mal audition, information, sensibilisation
les métiers des domaines du son, un répertoire, un dvd-rom
les archives sonores en Afrique et d’ailleurs, sauvetage et sauvegarde
musique acousmatique et expérimentale, médiation, découverte, expérience
les techniques, les technologies, les recherches pour quelles applications
sentiers bioacoustiques, réalisation et devenir
l’art de l’installation sonore, espace et achats d’œuvres, commande publique
les états généraux du son en 2011 (deuxième partie)
le chantier : pour une histoire du sonore

Vous pouvez consulter notre site pour en savoir plus sur le Réseau Partenaires :  http://lecentreduson.info/index.php?page=parrainage-2009-2010

Nous aimerions votre soutien, votre accompagnement et vos propositions. Le Réseau Partenaires doit être étendu à tous les domaines du son et à toutes les personnes de bonne volonté.

A vous lire ou vous entendre !
Serge Garcia
06 86 60 39 75





Paper Concerto

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Après ma première note sur le Water Concerto de Tan Dun, voici la suite avec le Paper Concerto, qui appartient aux oeuvres organiques du compositeur chinois. Papier froissé, déchiré, chanté, frappé, grands lais de papier suspendus sur l'orchestre contre lesquels frappe une percusionniste danseuse, armée de marteau en bois ; lais tout autant balancés au-dessus des musiciens, lesquels participent aussi aux frémissement général de la matière invitée, en tournant violemment leurs partitions par saccades synchronisées... le Concerto pour papier (Paper Concerto) de Tan Dun est autant sonore que visuel : il prend en compte les timbres propres à l'orchestre classique (flûte mise en avant sur tapis de cordes...) que la spatialisation d'une performance qui exploite/explore la vibration du papier dans l'air (à ce titre ne manquez pas la chanteuse qui fait vibrer le papier tout en chantant au travers de la feuille dans le II: allegro scherzo: le son produit tient des instruments à hanches et de la flûte traversière). A plusieurs reprises, pris entre les dents, le papier agité semble chanter aussi son cri de victoire ou de lamentation...

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C'est un monde à la fois énigmatique et suspendu, (lié à la pratique incantatoire et divinatoire des shamans chinois qu'a connus Tan Dun enfant), traversé de vagues en tension où le timbre du papier frappé, froissé, tendu, ondulant dans l'espace s'accorde aux timbres (frottés) des cordes (plans rapprochés à la clé), à la vibration de la flûte. Tan Dun dirige à Stockholm son oeuvre avec un soin dédié à la sonorité et à la précision rythmique. Il s'est toujours intéressé à élargir la palette sonore du concert: des pneus l'avaient inspiré pour sa Symphony No. 1: "Eroica" l'Orchestre Symphonique Youtube... commande de Google/YouTube dans le cadre del'Orchestre Symphonique Youtube.

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Le retour du pianocktail

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Alain Guazzelli, luthier urbain

En attendant de poursuivre la série consacrée à la paper music, quelques niouzes express avec pour commencer, le retour du pianocktail au pays de la lutherie urbaine, sise comme chacun sait au coeur de la cité de Bagnolet, dans la région parisienne. Le nouveau spectacle de Lutherie Urbaine, Les Lixirs, est une création pluridisciplinaire inspirée de l'oeuvre romanesque de Boris Vian. Aux manettes, on trouve Sophia Domancich, auteur et interprète au pianocktail de la musique du spectacle, Jean-Louis Méchali, à la batterie à emporter, un instrument orchestre hérité des premières batteries, et Jacques Nobili au Trom'Urb, une version recyclée du trombone. Dates à retenir : du 9 au 12 mars 2010 au LULL (Lutherie Urbaine Le Local), 59, avenue du Général de Gaulle à Bagnolet. Plus d'infos ici. En complément une video dans laquelle Jean-Louis Méchali présente le projet Lutherie Urbaine.


La Machine à explorer les sons

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La Machine à explorer les sons (photo Quentin Glorieux)

Autre niouze, autre univers, autre lieu, la Muse en Circuit invite Thierry Balasse, Eric Groleau et la Compagnie Inouïe, concepteurs de La Machine à explorer les sons pour une conférence-concert en hommage à Charles Cros, poète et inventeur du phonographe, le 31 mars 2010 à 15h à l'amphithéâtre de la Cité de la Musique à Paris. Au coeur de cette conférence imaginaire autour du son et de la musique électroacoustique, une machine mêlant phonographe à rouleau, gramophone à disque, stéthoscope, casque à ondes cérébrales, pédalier à vélo.

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Petits Chahuts Itinérants

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Les "ptits chahuts" reviennent et c'est tant mieux. Avec un intitulé aussi bien troussé, la programmation n'a plus qu'à se mettre au diapason. Cette année, plein de trucs qui donnent envie d'écarquiller les oreilles le plus grand possible pour laisser entrer, non pas le soleil comme dans la chanson, mais des musiques inouïes, improbables, aventureuses, dérangeantes et explorarices. De l'affiche de cette troisième édition, quelques noms de luthiers fous émergent, tel celui d'Emilien Leroy aka Ferromil, l'homme qui fait chanter le métal à l'aide de son détecteur de métaux, déjà rencontré dans les festivals Octopus et Gare Aux Oreilles.

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Le 21 avril, c'est le  projet ludophonique Zouinglangbaoum qui enchantera les pavillons des plus petits comme des plus grands avec ses sons étranges et chahuteurs nés de rencontres osées et improbables entre objets et instruments.

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La journée du samedi 24 avril ne devrait pas être mal non plus, avec Sébastien Coste et ses ballons de baudruche, un spectacle visuel et sonore intrigant dont ces quelques images parleront mieux que des mots.

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A propos de balloon music, impossible de ne pas penser à Judy Dunaway, une des instrumentistes les plus virtuoses dans ce domaine. Une petite video de drone balloon music à voir ici.

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Origami Music

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C'est fou ce qu'on arrive à faire avec quelques morceaux de papier. Je vous en parlais déjà l'autre jour à propos du travail du compositeur Tan Dun. Suite aujourd'hui avec les oeuvres du musicien anglais Nick Robinson, qui a réussi à faire se rencontrer ses deux passions, la musique et l'origami, ou l'art de plier le papier. A partir de techniques très simples, comme celle expliquée dans le schéma ci-dessous, il produit des sons, qui sont ensuite retravaillés à l'aide de différents logiciels. Il ne s'agit donc pas ici de sons bruts mais d'une recréation  musicale à partir de bruits de papier. Les pièces qui composent l'album Paper Music (2007), écrites par différents compositeurs, ont été exclusivement composées à partir de sons de papier plié, déchiré, froissé, agité, ... Comme Nick Robinson, d'autres musiciens anglais ont été séduits par le monde de l'origami, tel Paul Jackson, dont je vous parlerai bientôt, et dont voici une superbe sculpture organique, tout en papier.

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Le Sonotrain entre en forêt

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Afin d'empêcher un éventuel déraillement, on avait placé des morceaux de plomb au centre de chacun des plateaux. La locomotive elle-même était surmontée d'une de ces lourdes formes carrées. L'ensemble de ces modification donnait au convoi un étrange habillage de fête. Mais en les contemplant, je ne pouvais m'empêcher de penser que ces ajouts n'étaient pas de simples parures décoratives mais les éléments nécessaires d'un cérémonial mystérieux. Je ne pus examiner plus avant le dispositif car une voix semblant venir du plafond m'intima soudain l'ordre de retourner à ma place. Le ton était si menaçant que je m'empressai d'obéir à l'injonction, craignant un dénouement aussi brutal que définitif si je tardais à obtempérer.

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On l'avait cru fini, arrêté, usé par les posts sans retours comme ces blogs qui disparaissent soudain après quelques années d'existence. Mais, après de longs mois de silence, un bruissement semble se faire entendre. Serait-ce enfin la fin du farniente estival et la reprise inattendue des notes machino-soniques ? Et oui, il semble que Chercheurs de sons reparte, pas forcemment au rythme soutenu d'avant silence, mais cahin-caha,  à la va comme j'te pousse, au gré des envies et des actualités. Et ces dernières ne manquent pas, à commencer par celle du webmaster dudit site, avec la publication du livre ci-dessous.

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Sonotrain, récit inspiré par la transe et les machines sonores, vient de paraître aux Editions L'Entrée en forêt, en Arles. Pour l'instant, il n'est pas disponible en librairie, mais on peut  le commander directement par le biais de ce blog en envoyant un mail  avec vos coordonnées à chercheursdesons@yahoo.fr. Prix : 10 euros (frais d'envoi inclus).

 

Lutherie Urbaine fête ses dix ans

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Pour fêter ses dix années d'existence, Lutherie Urbaine invite sur trois week-ends des musiciens solistes à jouer sur son instrumentarium inédit. Au programme, Sylvain Kassap, Philippe Cornus, Cheick Tidiane Seck, Mico Nissim, qui joueront notamment du pianocktail, de la gueularde, du taragot, des chalumeaux et du clavier microtonal. programme détaillé ici.

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