Pour faire suite à mon post d'hier, quelques musiciens actuels se sont également intéressés aux possibilités de l'arc musical. Ainsi l'anglais Max Eastley, créateur de sculptures et d'installations sonores, qui commença sa carrière dans les années 70 en enregistrant sur le label d'ambient music de Brian Eno, Obscure. Depuis de nombreuses années, il joue de l'Arc, sorte de violoncelle minimaliste, un instrument monocorde bâti autour d'un corps en bois de près de trois mètres et d'une corde unique. Le ton est modifié en influant sur le bois, il peut aussi racourcir la corde pour changer le ton, puis ensuite ajouter différents effets électroniques. La corde unique de l'instrument est frottée et raclée à l'aide d'un archet. Elle produit des sons sous-marins propices au rêve et à l'imaginaire. Max Eastley a enregistré plusieurs disques en compagnie de David Toop, un des maîtres de l'ambient, dont le célèbre New and Rediscovered Musical Instruments, paru en 1975 sur le label Obscure, dans lequel il joue de l'Hydrophone, du Métallophone, du Centriphone et de l'Elastic Aerophone. Il a aussi enregistré deux albums en 2001 et 2007 avec le duo Spaceheads, trompette, batterie et electroniques, sur Bip Hop, label marseillais spécialisé en electronica, créé par Philippe Petit. A signaler une galerie photo consacrée aux sculptures et installations sonores de Max Eastley dans le n° 291 (mai 2008) de The Wire.
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