Aidin Ardjomandi est un designer iranien qui a inventé un instrument de musique hybride, le celloridoo, croisement entre le violoncelle et le didgeridoo. C'est en préparant sa maîtrise en design industriel qu'il a eu l'idée de concevoir un instrument de la famille des cordophones, le Faghan, instrument à cordes électrique, qui l'a conduit ensuite à inventer le celloridoo. En voici une présentation tirée de La Lettre du musicien : Cet instrument destiné aux musiciens créatifs, pour reprendre les mots de son inventeur, implique deux techniques de jeu. Tout d’abord le souffle, avec la technique de la respiration circulaire afin de générer le bourdon sur lequel viendra se poser la mélodie. Ensuite, la technique d’archet et de main gauche, semblable à celle des instruments à cordes frottées classiques, qui permet de jouer des notes. Le Celloridoo est équipé de quatre cordes et d’une touche sans frettes. Située à l’extrémité basse, la caisse de résonance (fabriquée en érable et recouverte de résine epoxy) sert à stabiliser l’instrument sur le sol et à amplifier le son des cordes et du souffle, tandis qu’un petit trépied supporte le pavillon qui est désolidarisé de la touche en ébène. L’invention s’est vu décerner la médaille de bronze lors de l’édition 2015 du concours “A Design Award”.